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Macsa s’inquiète des développements anti-islamiques en France, affirme que l’islamophobie n’est pas protégée par les droits humains (Fr24News)

KUALA LUMPUR, 31 octobre – L’Alliance malaisienne des organisations de la société civile (Macsa) a exprimé des inquiétudes concernant les développements anti-islam en France.

Il a déclaré que les actions en France à la suite de la décapitation d’un instituteur à Paris et d’une autre femme à Nice jeudi n’étaient pas islamiques et ne représentaient pas les valeurs musulmanes.

Dans un communiqué, le fondateur de Macsa, l’avocat Lukman Sheriff Alias, a condamné la déclaration du président français Emmanuel Macron accusant l’islam de «religion en crise dans le monde entier».

«Macsa suit la non révélation des incidents en France avec une grande inquiétude. C’est déjà assez mauvais que le gouvernement français ait permis Charlie Hebdo pour inciter les préjugés et la haine envers l’Islam en tant que religion et envers les communautés musulmanes qui professent cette religion pacifique.

«Pour aggraver encore la gravité de la situation, son président a bluffé à tort l’islam comme ‘une religion en crise dans le monde entier’ tout en défendant Charlie Hebdo caricatures qui voilent docilement le discours de haine comme une liberté d’expression », a déclaré Lukman.

Deux attentats ont eu lieu en France en l’espace de deux semaines où une institutrice parisienne et une autre femme ont été décapitées par des extrémistes islamiques.

Samuel Paty, instituteur dans une banlieue parisienne, a été décapité par un agresseur de 18 ans qui a apparemment été irrité par l’enseignant montrant une caricature du prophète Mahomet en classe.

Puis, jeudi, un Tunisien armé d’un couteau criant «Allahu Akbar» (Dieu est le plus grand) a décapité une femme et tué deux autres personnes dans une église de la ville française de Nice avant d’être abattu et emmené par la police.

Le gouvernement français, soutenu par de nombreux citoyens, a vu la décapitation comme une atteinte à la liberté d’expression et a déclaré qu’il défendrait le droit d’afficher les caricatures.

Macron a qualifié l’enseignant de héros et il s’est engagé à lutter contre le «séparatisme islamiste», affirmant qu’il menaçait de prendre le contrôle de certaines communautés musulmanes en France.

Macsa a déclaré qu’en plus de criminaliser la lutte contre l’islamophobie, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a proposé d’interdire le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), une association qui traque les crimes de haine anti-musulmans.
«Il est choquant qu’au lieu de réduire les discours de haine, le gouvernement cherche à réprimer les défenseurs des discours de haine!

« Il s’agit clairement d’un revers pour les communautés musulmanes là-bas, car le gouvernement semblait se concentrer sur la stigmatisation et la criminalisation des communautés musulmanes alors qu’elles sont également victimes de l’islamophobie », indique le communiqué.

«Alors que Macsa soutient sans réserve la position du gouvernement malaisien de condamner fermement la déclaration de Macron, Macsa souhaite déclarer sans équivoque notre condamnation de la décapitation et du meurtre de Samuel Paty et du carnage de Nice.

La France est en état d’alerte après la décapitation et les zones autour de l’Arc de Triomphe et de la Tour Eiffel dans le centre de Paris ont été brièvement évacuées hier dans des alertes de sécurité. Il n’y avait aucune preuve que les alertes étaient liées à la rangée de dessins animés.

*Published in Fr24News.

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